Aide au diagnostic

Matrice(s) analysée(s)

Le LDAR16 dispose d’un service d’aide au diagnostic qui participe à l’épidémiosurveillance en santé animale. Le service est composé d’un binôme de deux agents, analystes hautement qualifiés. L’activité porte sur la recherche des causes de mortalité chez les animaux d’élevage et dans la faune sauvage. Il s’agit d’une mission de surveillance de l’état sanitaire du cheptel charentais et de la faune sauvage du département à travers l’apparition ou l’évolution d’épizootie. Le diagnostic est beaucoup basé sur l’observation, les matrices étudiées sont très variées, tissus, organes, fluides corporels. 

Analyses proposées

L’aide au diagnostic pour la recherche des causes de mortalité se base sur des autopsies pour réaliser des observations et des prélèvements mis ensuite en analyses, pour des déterminations de parasitologie, bactériologie, recherche d’antibiothérapie adaptée. Le service d’aide au diagnostic réalise également le contrôle requis avant consommation de gibiers chassés (recherche de trichines).

Matériel du service

Pour traiter toutes les demandes, les locaux du laboratoire sont équipés d’une salle d’autopsie de type P2+ qui peut accueillir les cadavres d’animaux à l’exception de ceux du gabarit d’une vache adulte, d’un cheval. Les personnels portent les équipements de protection individuelle pendant toutes les interventions et les manipulations des prélèvements effectués sont réalisées sous des postes de sécurité microbiologique, pour protéger l’analyste et éviter toute diffusion accidentelle d’un pathogène. Outre les outils d’une salle d’autopsie, les agents de ce service utilise les techniques de microbiologie classique et de biochimie. L’identification des bactéries peut faire appel le cas échéant à la technologie de spectrométrie de masse MALDI-TOF, dont est équipé l’Hôpital d’Angoulême et avec lequel le LDAR16 est conventionné pour un usage partagé de cet équipement.

Les différents donneurs d’ordres du laboratoire

Les clients et donneurs d’ordre du LDAR16 peuvent être des particuliers, des éleveurs, les services de l’Etat de la DDCSPP et de l’ONCFS, le groupement de défense sanitaire, la fédération de la chasse.

Les personnels du service

Les personnels du service d’aide au diagnostic ont des compétences et une maîtrise technique forgées à l’aune de la diversité des cas rencontrés. Plus longue sera l’expérience d’un personnel technique dans ce domaine, plus grande sera son expertise. Le service est sous l’autorité d’un responsable scientifique et technique, vétérinaire de formation. Les rapports d’analyses sont signés par des signataires dument habilités à cette responsabilité.

Démarche qualité du service

Les activités analytiques de ce service sont conduites sous assurance qualité et validées pour certaines, bactériologie, parasitologie, par l’accréditation du COFRAC et l’obtention d’agréments du Ministère de l’Agriculture.

Les particularités en plus

Le service d’aide au diagnostic offre l’opportunité de conduire des études d’intérêt général comme le suivi de la contamination de la faune sauvage par la tuberculose. Notamment en organisant une collecte hebdomadaire des blaireaux retrouvés morts ou piégés. Récemment formé à l’identification du moustique tigre, l’offre de prestation de ce service s’inscrit dans la participation pour la surveillance de ce nuisible.