La confiance renouvelée au LDAR16 pour le contrôle sanitaire de l’eau en Charente


L'eau est un bien commun, fragile et précieux. 

L'ouverture à la concurrence du contrôle sanitaire de l'eau en France date de 2007. 

Depuis 2009, tous les quatre ans, le Ministère de la Santé par l'intermédiaire des Agences Régionales de Santé publie un appel d'offre pour réaliser les prestations de prélèvements et d'analyses, d'une part des eaux destinées à la consommation humaine, et d'autre part des eaux dites de loisir, utilisées dans les établissements et les lieux qui reçoivent du public (piscines, zone de baignade estivale). 

C'est la quatrième fois consécutive que le LDAR16 est choisi par l’Agence Régionale de Santé pour assurer cette mission sanitaire de première importance. Ces reconductions successives ont permis d’ancrer et de valoriser le Laboratoire Départemental dans le paysage scientifique local. 

Le cahier des charges associé à cette consultation est très strict. Il fixe les objectifs à atteindre en termes d'efficience technique et exige de connaître en amont les capacités et les moyens associés par chaque candidat pour y répondre.

Les analyses réalisées dans ce cadre portent sur la physico-chimie, la bactériologie et de plus en plus sur la recherche de micropolluants organiques et minéraux, parmi lesquels figurent les pesticides, les perturbateurs endocriniens, et les métaux.

Ces recherches interviennent, pour l'eau destinée à la consommation humaine, sur les ressources en eaux issues très majoritairement en Charente de captages souterrains, mais aussi sur les eaux potables produites, stockées et distribuées par le réseau d'adduction, en tous points du territoire.

Ainsi, au quotidien, l'eau distribuée au robinet des usagers charentais est contrôlée et analysée, avec des plans de contrôle fixés par la réglementation dans leur fréquence et leur contenu.

Le Laboratoire Départemental pour répondre à ces exigences techniques et réglementaires s'est progressivement doté depuis le début des années 2000 d'un service d'hydrologie où se sont développées les connaissances et les compétences requises pour maîtriser les technologies utilisées dans ces domaines analytiques.

Ainsi depuis 2016, sous l'impulsion de l'actuelle majorité, 500 K€ ont été investis pour permettre la mise en place d'une unité de recherche des micropolluants qui assure le dosage de plus de 300 pesticides par des techniques de chromatographie, liquide et gazeuse, couplée aux dernières générations de spectrométrie de masse. 
Dans le futur, ces mêmes équipements permettront d'aborder les thématiques pour de nouveaux contaminants émergents.

Cette expertise locale sert chacun des usagers du département pour les assurer de la qualité sanitaire de cette ressource. Pour la période 2021-2024, ce sont les 21 agents du service hydrologie du Laboratoire Départemental qui œuvreront en équipe pour sa surveillance au quotidien. Un choix qui ne peut que rassurer quant à la transparence et à leur implication dans cette mission.